Shot. /PV Matt /

Sujet: Shot. /PV Matt / Mar 21 Déc - 16:26

Je ne sais pas ce que j'aimais de ma vie. Son danger. Toute l'inégalité dans laquelle j'exitais, dans laquelle j'étais née. Celle qui faisait ce que j'étais aujourd'hui. Une trafiquante d'arme. cependant qui venait de se faire rouler. Dès que j'étais arrivée à Londres, je m'étais fait une certaine réputation. Celle qui ne fallait pas chercher, ou même rouler, mais mon statut de femme me faisait parfois défauts. Et oui, la guerre des sexes existait partout. Il y avait trois jours, j'avais prêté à un homme grande, de peau mât une arme, dans l'attente qu'il me rembourse en toute honnêteté. Il m'avait demandé un Caracal, un pistolet automatique fait pour tirs rapides. Et aucun appel depuis trois jours. Le desert totale, alors que j'avais besoin de mon argent. Pour me nourrir, un minimum. Mais cela, ne passsait pas vraiment dans le cerveau des gens. Après avoir dormi dans un squat, j'étais partie dans la rue, jusqu'a croiser une jeune personne insouciante pour lui prendre son portable. Je n'avais pas stressé. Je ne stressais jamais, et si je ratais mon coup, je prenais juste mes jambes à mon cou pour ne pas avoir la police sur le dos. J'avais ensuite lancé mon appel, puis on me répondit.

<< - Qui est ce ? >>
<< - Rends moi mon pognon, j'vais pas te courir après pendant des semaines. A midi 15 à Earls Court. >>
<< - seul à seule.>>
<< - Parfait. >>

J'avais raccroché, donnant le portable à un mec de la rue, pour qu'il le revende. Pourquoi je ne le faisais pas, la réponse était simple. J'étais une névrosée et hors là, il n'y avait que cette arme qui me tourmentait la tête. Dans l'après midi, j'y étais allée, avec l'aide de Benj', qui m'a dit quel bus prendre. A vrai dire, il m'aidait bien, je n'avais jamais vu une ville aussi bizarre. Elle était perturbante par tout le bruit qu'elle créait , toute cette polution, et cette chaleur. Bref, j'avais mis à ma taille un Ruger P, ce n'était pas le meilleur des flingues, mais le premier qui était arrivé sous ma main. J'avais aussi un couteau à la cheville. Bref, je n'avais pas peur. A midi 15. L'arnaqueur était là aussi. on était dans un petit chemin. Je le regardais l'air noir. J'ouvrais la bouche.

<< - Donnes moi l'argent ou le flingue. >>

Il ne répondait pas, il souriait. Je le sentais mal. Très mal. J'entendis un craquement derrière moi. Et voilà, sans même me retourner, je savais que j'étais dans la merde. Je fis un quart de tour, et vis un poing arrivé, je baissais assez rapidement ma tête pour éviter le cou et pu prendre mon couteau à la cheville. Je mis un coup de poignard dans le bras de celui qui avait essayé de m'assomer. Je vis enfin qui m'entouraient. Même pas une dizaine. Des hommes. Et moi toute seule. L'arnaqueur me regarda avec un sourire.

<< - Naïve >>.

Je n'eus pas le temps de répondre qu'on m'arracha le couteau des mains, et me pris les bras. Je recu un pied dans le ventre puis je crachais sur l'homme qui venait de me frapper. J'étais nulle au combat rapproché. Moi j'étais plus pour la précision, les snipers. Seul à Seule. J'avais donc été aussi stupide, comment aurais je pu croire que Londres soit vraiment honnête. D'après ce que j'avais pu voir, il n'avait pas aimé se résoudre à acheter à une femme. J'imaginais que dans sa tête, je ne valais sans doute rien, que je n'avais pas à réclamer de l'argent. Un macho. Ce ne sera sans doute pas le dernier. Mais c'était le premier a avoir cette pensée aussi poussée. Après avoir pris plusieurs coups, mais tuojours les yeux ouverts l'arnaqueur ramassa mon poignard, et me lanca un regard amusé.

<< - Tiens je te rends ca. >>

Et il m'enfonca lui aussi le couteau dans le bras. J'éttouffais un cri. Quelle Ordure. Ils disparurent rapidement, me laissant là, avec quelques bleus. Je me retirais le couteau en serrant les dents, et resta par terre quelques minutes. J'étais énervée. Cette histoire n'était pas finie, j'allais les avoir moi aussi. Et j'allais récuperer ma dignité et mon arme. Oh, oui, ils venaient de me donner toute l'imagination possible pour que je puisse les écraser. Je ne me pensais pas en tant que blonde qui ne sait rien du trafic,e t prêt à se laisser faire prendre dans les jeux des autres. Ils ne me connaissaient pas. Ils allaient souffrir, de leurs propres coups. Je me levais difficilement, avec un gémissement. La main sur ma blessure dans le bras, Je m'enfoncais dans le quartier, il fallait que je trouve une pharmacie, un truc du genre. Je n'aimais pas demander de l'aide. Cela n'était pas moi. Mais je ne savais même pas comment repartir, Je ne savais pas à quelle heure passait le bus. J'étais une pauvre dans un quartier bien gardé. J'étais une paumée de plus dans un monde de fou. Il n'y avait personne à cette heure ci, tous travaillaient apperement. J'avais sonné à plusieurs portes, sans réponse. Je soupirais. J'allais ensuite vers un immeuble qui était ouvert contre toute attente. Je montais les escaliers, et plus ils passaient sous mes pieds, plus je me décourageais. J'arrivais alors devant un appartement à la porte entre ouverte. je regardais autour de moi et poussa la porte du pied. Il semblait y avoir du bruit. Devais je donc en arriver là ? Cambrioler une maison, juste pour trouver de quoi refermer cette saleté de plaie ? Apperement. Ma situation était pitoyable. Je reprenais mon pistolet dans la main au bras intact. Et j'avancais doucement doucement dans le couloir. Puis je m'immobilisais quelqu'un approchait. Mon arme visait le coin, m respiration se faisait lente, j'étais prête à tirer si l'on cherchait à m'attaquer. Ce qui me paraissait normal, je n'étais pas dans mon appartement, je n'avais pas le droit d'être ici sans y être invitée. Ma facon de faire était sans doute étrange. Mais demander de l'aide.. Je ne savais pas le faire, alors chacun avait sa manière d'agir quand il n'avait pas de modèle.

Sujet: Re: Shot. /PV Matt / Mar 21 Déc - 17:22

C'était une journée banale pour Matt. Pour une fois celui-ci n'avait pas à aller bosser et à dire vrai cela tombait bien parce que là le jeune homme avait quelques priorités à régler. Du genre vitales comme remplir son frigo et son congélateur s'il ne voulait pas mourir de faim dans les jours à venir. C'est ainsi que l'italien avait prit sa voiture et était partit au centre commercial le plus proche. Le Lilao passa des heures là-dedans à prendre tout ce qui lui serait nécessaire pour un moment plus sans doute quelques extras parce que les coups de cœur ça ne se contrôle pas et que les promos sont à durée limite donc mieux vaut en profiter tant qu'il y en a. Une fois toutes ses emplettes faites, et autant dire que son chariot était rempli jusque au dessus de l'encadrement en fer faisant jouer aux courses un rôle d'équilibriste pas très sur de lui l'européen chargea toutes celles-ci dans sa voiture et du mettre rabattre sa banquette arrière pour tout loger. Les fameuses courses mensuelles qui servaient à reprendre tous le nécessaire et desquelles on revient chargé comme un baudet.

Matt avait finalement réussit à tout charger dans la cage d'ascenseur et avait tout posé devant chez lui ensuite pour le monopoliser le moins longtemps possible et commença ensuite à ranger laissant sa porte entrouverte pour pouvoir faire les allers-retours. c'était un coin tranquille et personne ne viendrait prendre les courses sur le palier devant chez lui parmi ses voisins qui étaient tous des gens assez sympathiques. Le jeune homme ne fit pas attention au fait que l'on avait poussé sa porte pour entrer chez lui. Et il agissait sans vraiment se méfier. Après tout il était chez lui. Cependant en passant dans le couloir il aperçu une ombre et réagissant avec la force de l'instinct de protection et de survie s'empara du bras de cette personne et l'envoya au sol d'une projection la désarmant au passage.

- Je peux savoir ce que vous faites chez moi armé ?

Pendant une seconde le rital se demanda si cette femme blonde faisait partie d'un des bâtiments et s'il ne devait pas l'éliminer sur le champ. Mais en la regardant il vit qu'elle était blessée à l'autre bras et semblait mal en point. Oui, ça aurait été bizarre tout de même qu'ils arrivent à le trouver aussi facilement vu toutes les précautions du bâtiment B. Enfin prudence est mère de sureté comme on dit.

- Un flingue n'est pas la meilleure manière de demander de l'aide je crois.

Il en retira les munitions sans peine puis rendit l'arme à la jeune femme. De toute manière sans les balles elles ne pourraient pas en faire grand chose. De plus celle-ci avait plus l'air paumée qu'autre chose dans cette histoire. Matt termina de rentrer les deux trois courses qui trainaient sur le palier et les posa sur la table de la cuisine avant de regarder un peu plus celle qui s'était finalement relevée. Plus petite que lui, des cheveux blonds plus ou moins longs, le regard assez agressif et méfiant. L'utilisateur de la langue de Dante passa dans sa salle de bain et sortit son nécessaire à pharmacie.

- Allez viens là. Je ne vais pas te manger ou te tuer, si j'avais voulu le faire, tu serais déjà morte et je serais en train de mettre ton cadavre dans un sachet poubelle.

Sujet: Re: Shot. /PV Matt / Jeu 23 Déc - 1:20

Je retenais ma respiration. Je n'avais pas vu d'ombre, juste entendu du bruit. Je retenais ma respiration. Soudainement, je me demandais vraiment ce que je faisais là. J'avais agis par instinct, sans même faire attention à mes actes. Mais c'est vrai que la situation était un peu excessive. Je n'avais pas peur, non, j'étias méfiante, j'essayais de comprendre d'où venaient les bruits, j'analysais la situation. Mais a vrai dire, je n'eus pas le temps de m'appliquer à cette tâche. Je me retrouvais rapidement par terre, le bras tordu, j'éttoufais un cri, et hop, ce sera un bleu de plus. De toute facon, on pourait pas voir la différence tellement il y en a. Je n'avais plus de flingue, et mon couteau était à ma cheville. Un peu assomée et paumée, je le regardais d'un air " mais qu'est ce que ca peut bien te faire ? " Ben quoi.. Je vois pas le problème d'entrer chez quelqu'un armé... Ouai bon ok, je l'avais même pas pensé.

<<- Ben, une promenade de santé. >>

J'avais dit cela, de facon banal, pour répondre à sa question. Ca n'aurait pas été ces circonstances, ca aurait pu être vraiment cru par la personne. M'enfin vu mon état, et ma facon de faire avec lui, on savait bien que ce n'était qu'une réponse inutile pour ne rien dire, ou ne pas parler de soi ou de ce choix. En tout cas, le jeune homme m'avait bien mis à terre. Etait il possible que... Non.. Qu'il fasse parti d'un des batiments. Non parce que sans faire de généralités, ca court pas les rues, les gens qui vous renversent par terre en un seul coup de main. Bref, je me poserais la question plus tard de savoir si oui ou non, il faisait parti d'un des batiments. Je froncais les sourcils à sa seconde remarque. Qu'est ce qu'il racontait..? Même si c'était le but, il lisait pas dans les pensées que je sache !

<< - J'crois pas avoir demander de l'aide.>>

J'étais par terre à attendre que j'arrête d'avoir la tête qui tourne. Je pouvais paraitre stupide ou étrange, mais peu m'importait. Je le vis enlever les munitions de mon flingue. Je serrais les dents, mais pour qui se prenait il lui ? Bon, ok, j'en avais a volonté et quand je voulais m'enfin il fallait pas exagerer quand même ! Je récuperais mon pauvre pistolet vidé de ses balles. Triste chose tout de même. Bref, j'allais pas non plus en faire totu un fromage. Je me relevais doucement, me mettant d'abord à genoux, puis me levant sans m'appuyer avec mes bras. Il semblait me regarder pendant un instant, je fis donc de même avec un regard de marbre. Il avait l'air costaud, mignon, c'était certain. Plus sérieusement, il avait du charme, et ca claquait les yeux. Il était grand avec un peu de barbes, et les cheveux courts. Bref, à croire que j'avais choisi le appartement qu'il fallait.. Même si j'en ai essayé d'autres avant. J'allais partir discretement, après avoir remi mes idées en place lorsque j'entendis l'homme parlait. C'était à moi ? Apperement. A moins qu'il y avait quelqu'un d'autre. Mais bon, je n'avais rien entendu, et il était obligé que s'il y avait autre personne, elle aurait débarqué pour voir ce qui se passait. Sa phrase.. ne me choqua pas, ne me perturba même pas. Cependant, je n'avais pas l'habitude de l'entendre comme ca, en dehors de mon père et ses.. amis. J'arrivais méfiante dans la salle de bain. Il n'y avait pas à dire, cela était bizarre. Je souris dans mon coin.

<< - Mon cadavre mérite mieux qu'un sac poubelle. Merci. >>

Remarque inutile mais qui lui montrait qu'il ne me faisait pas peur, que j'avais encore une langue pour parler. Je ne savais pas comment il voulait me soigner. D'ailleurs, je n'avais jamais été soigné pour m'être pris un coup de poignard dans l'épaule. On recouds, on fait quoi ? Allez ! Un jour je ferais des études de médecines, mais pas demain, Je tue. Bref, tout ca pour essayer de comprendre comment quelqu'un peut rester aussi impassible après avoir trouver uen personne méconnue dans son couloir, avec une arme à feu, blessée et qui en plus lui proposait de l'aider. C'était fou ca, c'était bien la première fois que ca m'arrivait.. Et sans doute la dernière. J'avais de la chance, j'aurais pu tomber sur un homme qui aurait pris sa carabine, et par instinct de survis aurait tiré dans mon dos, hors là, je n'aurais eu plus aucune chance.Ou j'aurais pu aussi être dénoncée aux flics pour port d'armes à feu sans permis. Mais bon, peut être que cette journée n'était pas totalement aussi pourie qu'elle avait commencé !

Sujet: Re: Shot. /PV Matt / Jeu 23 Déc - 3:21

Ça, il était certain que les personnes capables de réagir comme lui venait de le faire n'était sans doute pas légion. Des personnes entrainées, des mercenaires, des membres de l'armée et des policiers, et encore pas tous les représentants des forces de l'ordre. Certains seraient sans doute bien incapable de faire cela. Mais lorsque l'on passe son temps à devoir éliminer les autres ou les mettre au minimum hors d'état de nuire... c'était le B.A.BA. En tous les cas la jeune femme ne semblait pas manquer d'audace parce que de répondre une promenade de santé au vu de sa position... cela lui tira un sourire intérieur. Les gens avec du caractère était une chose qu'il appréciait particulièrement. Par contre qu'elle s'amuse à nier l'évidence face à sa situation le fit légèrement rire. Comme s'il y avait besoin qu'elle le demande véritablement.

- Pas besoin de le faire, tes blessures le font pour toi, tout comme ton état. Alors tu ne pouvais que chercher de l'aide parce que je doute fort que tu sois entré dans le premier lieu que tu as vu ouvert pour espérer trouver un coin paisible ou mourir.

En ce qui concernait le pistolet, on dira juste que c'était une manière de se montrer prudent. Les gens désespérés, Matt en avait eut sa dose et ils étaient capable de n'importe quoi. Comme de se laisser soigner et ensuite de vous descendre dans le dos en remerciement. Hors comme passer dans l'autre monde n'était pas vraiment dans l'ordre de ses priorités, il se passerait de cette étape. Lorsqu'elle arriva dans la salle de bain en ayant suivit sa voix et rétorqua à sa phrase, cela le fit pouffer.

- Désolé, je ne suis pas croquemort et je ne fais pas dans les cercueils, donc tout ce que j'avais ici, c'était le sac poubelle. En attendant essaies de mettre ta blessure au bras à la lumière. Je te le dis, je ne suis pas médecin et je n'ai pas d'anesthésique, donc ça va faire mal.

Il lui fila une serviette roulée de manière à paraitre torsadée.

- Tu n'auras qu'à mordre là-dedans.

L'italien désinfecta la blessure, qui n'avait pas encore subit trop de salissure puis partit chercher une aiguille qu'il fit chauffer à blanc avec un briquet avant de mettre le fil et de commencer à recoudre. Le traitement n'était guère agréable, il le savait pour avoir du le faire sur lui-même, mais au moins ça éviterais le pire et stopperait le saignement.

- Passes voir un médecin dès que tu pourras.

Cette situation ne le surprenait pas plus que ça. Après tout lorsque l'on pratiquait son métier s'attendre à voir débarquer un adversaire armé fait partie des risques du métier comme on dit. Tout comme le fait que s'il ne l'avait pas vu si mal en point cette jeune femme serait morte à l'heure actuelle.

- Je ne sais pas ce qu'il t'est arrivé avant que tu n'arrives jusqu'ici, mais t'es vraiment dans un état lamentable. Prends donc une douche, ça te rendra un air plus présentable. Je sais que c'est pas la priorité lorsqu'on lutte pour sa survie, mais bon là tu as le droit à une pause, profites ça doit être rare je suppose.

Lui commença à repartir de la pièce et à fermer la porte pour lui laisser l'intimité pour qu'elle puisse récupérer une tête ressemblant à quelque chose de vivant. Sa réaction paraitrait peut-être bizarre. Mais la galère de la rue il avait connu avant de tomber sur ces combats clandestins et de se faire assez d'argent du coup pour vivre correctement. A cette époque là alors qu'il aurait voulu, personne n'avait été là pour lui. Alors s'il pouvait accorder une pause de quelques heures à quelqu'un dans cette galère là, il le ferait avec plaisir.

Sujet: Re: Shot. /PV Matt / Dim 26 Déc - 23:39

Et ben pourquoi pas d'abord ?! Qui disait que je ne cherchais pas un petit coin chaud pour crever parce que j'étais née dans un coin froid. C'est vrai ca, personne n'y avait pensé hein.. Non bref, il avait raison, c'était stupide, même l'instinct humain aurait à ce moment là pris le dessus pour vivre à moins que je sois vraiment décidée à mourir.. Ce qui n'était pas du tout le cas. Vivre dans la galère ne faisait pas de moi une suicidaire, au contraire, je voulais à tout pris m'en sortir et montrer à mon père de quoi je suis capable sans lui. Oh non, je ne mourrais que lorsque cet espoir sera perdu. C'était certain. Je lui fis un regard noir. Bonjour la répartie, cette fois, on pouvait affirmer qu'elle s'était faite petite. Mais c'était fatigue, bien évidement. Et puis, il fallait me croire, un coup de couteau dans l'épaule n'augmentait pas votre faculté de réponse dans le seul but de fermer le clapet à quelqu'un !
Pour le coup du flingue.. Il avait finalement plutôt bien fait. Et oui, en réfléchissant quelques secondes sur ma personne, j'aurais bel et bien était capable de le tuer après être soignée pour qu'il ne joue pas contre moi après, avec une dette envers lui ou un truc dans ce genre.. Mais une, une seule dette, ca ne serait pas la dernière comme ces foutus voleurs, alors de toute facon, il avait bien fait. Et puis il avait l'air marrant et sympa alors peut être que je n'avais rien perdu en me faisant désarmée hein.. Ouai, bon, j'aurais pu perdre ses pitoyables vannes, et ses faces à faces à la réalité.. Mais ca n'aurait pas été rigolo. Je souris doucement.

<< - C'est bien dommage, ca doit être délirant d'être croquemort. J'veux dire, quoi de mieux que tailler du bois pour des cadavres et voir des gens chialaient en vous donnant du pognons ?! >>

Je levais les yeux vers lui. Qu'est ce qu'il racontait là ! Bien sur qu'il n'avait pas la tête d'un médecin, sinon je serais reparti vite fait, même en rempant. Etrange non ? Je me laissais faire alors que je savais de toute manière que j'allais avoir mal, mais soignée par un mec compréhensif, plutôt que d'avoir juste à attendre face à un autre mec qui vous regardez de haut en n'essayant même pas de piger votre situation. Bref, vous l'aurez compris, les docteurs, c'était pas vraiment pour moi. Avec leurs blouses blanches, avouez qu'ils font peur ! Je regardais la serviette, la pris dans les mains, mais ne la mit pas dans la bouche. Je ne voyais pas l'interêt de mordre dedans si ce n'est empecher des larmes de couler à cause de la douleur.. Seulement j'allais pleure quand même, et ouai, même si j'avais un caractère de chiottes je pleurais pour un rien, que ce soit un téléfilm de 14h30 genre les feux de l'amour ou amour gloire et beauté, ou bien une simple crise de nerfs, j'avais toujours une larme qui tombait. Même quand je n'étais pas triste, ou sans émotion, c'était comme ca, et ca resterait une chose inexplicable. Et hop ! l'opération commenca, je fis une grimace de dégout en voyant l'aiguille traversait ma peau, Mais rien que le voir, ca me donnait des frissons, alors imaginez un peu avec la douleur. Ca piquait, brulait même. Le frotement de la peau contre le fil. Je me mordais les lèvres, me pincait la jambe avec mon autre bras. Bref, que du bonheur. Je m'y attendais au " passes voir un médecin dès que tu pourras.". Je le regardais, amusée.

<<- J'y penserais.>>

Je restais bloquée devant sa proposition. Une douche ? Disons que dans les squats, on prenez les robinets publiques, dans le froid, et puis voilà.. Mais immediatement, il me proposait une douche. J'étais tellement surprise que je ne réagis pas et qu'il était déjà sorti. J'aurais du répliquer, l'envoyer boulet, mais mon cerveau s'était mis à ne plus réagir. Je me levais doucement avant de me regarder dans le miroir. Je regardais ma plaie. Il avait fait du beau travail, il fallait l'avouer, bien que je ne lui dirais pas.. Quoi que.. Allez, pour lui donner une envie de vivre.. Ahhhhh j'étais si parfaite x). J'ouvrais la porte de la douche, et enlevais mes vêtements sans vraiment y croire. J'allumais l'eau et fit un espèce de rejet. C'était chaud quoi ! J'avais plus vraiment l'habitude. Au bout de dix minutes, j'entrais enfin dans la douche. Il fallait le dire, ca faisait du bien, et j'avais envie d'éclater de joie comme une enfant qui découvre la magie de noël. Ca faisait un bien fou. Un quart d'heure après, je resortit, puis sans même prendre la peine de me poser la question si j'avais le droit ou pas, je pris la serviette qui était à ma gauche. Je me posais une nouvelle fois devant le miroir. Mes cheveux goutaient partout, ils me tombaient en dessous des épaules pour certains, au dessus pour d'autres. Et ils commencaient déjà à boucler. Dix minutes plus tard, je sortis enfin, m'étant ré habiller. Discrètement, je refermais la porte. J'avais deux choix qui venaient sur ma route. Le remercier ou partir sans aucun reste. ou alors je sortais en courant, en criant merci.. Une solution aussi. Mais quand je réalisais ce qu'il venait de m'offrir, cela vallait mieux que ca quand même. Rarement comme je l'ai été ou je le serais, je me dirigeais vers là ou j'entendais du bruit, c'ést à dire la le salon, et toujours dans ma discrètion, en ouvrant la porte doucement, J'eus du mal à ouvrir la bouche pour ces simples mots.

<<- Mer..merci j'sais pas qui. >>

Bon, alors ca déjà, j'aurais pu éviter.. M'enfin, on pouvait pas être parfaite en une demi heure. J'avais fait un réel effort !

Sujet: Re: Shot. /PV Matt / Lun 27 Déc - 0:23

La galère dans les rues. C'était une chose que Matt avait connu à ses débuts ici. Pas d'endroit où loger, pas de nourriture régulière, pas de quoi te protéger de la météo, pas même espérer avoir une hygiène correcte. D'ailleurs ces premiers temps restaient comme le souvenir d'une véritable horreur pour lui. Parce que du fait qu'il n'avait plus de compte régulier, pour éviter de se faire trouver, faire convertir de plus ou moins grosses sommes d'argent liquide de l'Euro au Livre Sterling pour pouvoir espérer aller dans un hôtel et manger à sa faim, ainsi que d'avoir une apparence acceptable n'avait pas été simple. Mais une fois qu'il eut réussi à entrer dans l'univers des combats de rue, sa situation s'était largement améliorée et très vite. Comme qui dirait dans un monde essentiellement capitaliste, l'argent permettait décidément beaucoup de choses. La remarque sur le métier de croquemort le fit légèrement sourire. Bizarrement le Lilao l'aurait bien vu se taper un trip à cotés de cadavres. Les soins même s'ils étaient relativement sommaire semblaient en tout cas efficace. Comme quoi l'on apprend vraiment à faire de tout lorsque l'on avait pas d'autre choix que de se débrouiller par soi-même pour espérer rester en vie. Puis alors qu'il lui laissait la salle de bain, Matt termina de ranger ses courses et regarda au passage ce qu'il pourrait bien se faire à manger. Après un coup d'œil rapide et n'ayant pas vraiment envie de se prendre la tête avec quelque chose qui prenait trois heures à préparer, l'européen décida de se mettre à la préparation d'un carpaccio puis de pâtes au lardon. L'un et l'autre seraient prêt rapidement.

Pour les deux parties du repas cela lui prit en gros le temps pour la jeune femme de se remettre en état, si l'on peut appeler cela ainsi. En dessert il restait des mousses au chocolat préparées la veille, ça ne serait pas mauvais du tout à prendre au final. Une fois tout prêt il laissa les assiettes de pâtes sous un couvercle pour la chaleur et la carpaccio au frigo avant de passer rapidement dans le salon. A peine y fut ils de quelques minutes que son inconnue au pistolet blessée du jour arriva elle aussi dans la pièce puis le remercia.

- Je m'appelle Matt. De plus il n'y a pas de quoi. Tu as tout de même bien meilleure allure.

D'ailleurs maintenant qu'elle n'était plus cachée par toutes les salissures de sa vie plus ou moins précaire, le jeune homme devait admettre qu'elle pouvait avoir un certain charme. Comme l'attrait que pourrait provoquer des prédateurs, intéressant d'un coté. Il partit tranquillement vers la cuisine.

- Je m'apprêtais à manger après avoir rangé les courses lorsque tu es entrée. Alors je me suis dit que tu devais sans doute avoir faim aussi. J'ai préparé un carpaccio de bœuf et des pâtes au lardons et en dessert il y a une mousse au chocolat. Libre à toi d'accepter ou de refuser de partager mon repas mais je ne pense pas que cela puisse te faire de mal.

Après comme il l'avait dit, aucune obligation ne se trouvait dans le fait qu'il l'ait préparé. Elle pouvait tout aussi bien repartir comme elle était venue. Mais bon... Était-ce le choix le plus intelligent à faire véritablement ? Sans doute pas. Enfin il ne pouvait pas non plus diriger les gens et leur imposer de faire une chose ou une autre sous le principe que ce serait mieux. Lui comprenait aussi que l'on refuse quelque fois l'aide par fierté personnelle. D'ailleurs si lui n'en avait pas eut durant sa période galère il n'était pas vraiment certain qu'il aurait accepté celle qu'on lui aurait proposé. sans doute paradoxal puisque la souhaitait. Mais sa volonté de combattant l'aurait entravé et encourage à ne pas accepter pour s'en sortir par soi-même et se dire qu'il s'en était tiré seul.

- Au fait, comment t'appelles-tu ?

Sujet: Re: Shot. /PV Matt / Mer 29 Déc - 16:15

Matt..Comme le soi disant cousin de son père.. Toutes les choses de mon père avaient toujours été des soi disant. C'était comme ca, il n'y avait pas d'explications. Ce n'était pas un homme de confiance, j'étais quelqu'un de méfiante. Il avait fait de mon évolution, une destruction, alors comment pouvait on savoir le vrai du faux, du bon ou du mauvais. Par exemple, si je savais que tuer était mal, je ne trouvais pas que si je tuais, j'étais quelqu'un de mauvaise et qui avait fait un geste mal. Après tout, ca dépendant des circonstances, des gens, de tout. Tout dépendait de quelque chose mais rien n'était du hasard. Bref, il s'appellait Matt. Ca lui allait plutôt bien. Je froncais les sourcils sur la fin de sa phrase. C'était un compliment ca ? Ou pour me dire qu'avant j'étais dans une allure pourie. Bon, ca je pouvais le valider, m'enfin, pas le point qu'on le remette à table. Car c'était le cas de le dire, c'était l'heure de manger pour certain. Je ne dis rien et pris tout de même cela comme un compliment. Quand à l'heure de manger, pas vraiment pour moi. Je n'avais pas d'heure pour manger. Je le faisais quand je le pouvais, et quand j'en avais envie surtout. Le plus dur serait de compter le nombre de jour à trois repas dans le mois. Bon, souvent je volais, c'était une habitude, et me faire prendre, personne ne pouvait y penser. Je volais pour les autres, c'était sans doute de là venait le respect de certain dans le squat que j'habitais. Arriver un jour et s'imposer ca ne plaisait pas, et c'était tout à fait normal. Mais arriver après avoir pris quelques trucs dans l'hypermarché d'a coté ca rammener des amis. Et oui, donner,et la solitude, vous ne connaitrez pas. On fonctionnait comme ca, et ca ne me choquait pas, Que ce soit materiel ou pas, on donne pour être proche d'une personne, un minimum. Regardons la situation. Matt m'avait donné le soin, et moi une présence. Peut être qu'il n'en avait pas besoin mais s'il ne m'avait pas viré, c'est qu'il y emportait un intêret. On ne faisait rien pour le plaisir des autres, l'humain est bien trop narcissique pour cela. Ainsi, il avait préparé à manger, et hop, encore une fois il me proposait. J'haussais les épaules. Cependant les pates, c'était un plat chaud. C'était comme la douche, je ne connaissais pas super bien la chaleur en ce moment, que ce soit d'une personne comme le faisait matt, de l'eau ou d'un plat. En fait, j'aurais sans doute refuser s'il n'avait pas compris comment on fonctionne, nous, les gens de la rue. Par dignité. Mais cela se voyait qu'il avait une approche un peu trop ouverte, qu'il avait du être confronté à cette situation. La simple aide qu'il fournissait, et qui déjà était rare. Et qui de plus, sa dernière phrase. La liberté de choisir. Croyez moi, la vieille du dessus, aurait proposé, mais se serait vexée si j'aurais refusée. Je trouvais ca très agréable de sa part. et j'en fus gênée. Rougissant légèrement, je finis par ouvrir la bouche.

<<- Que des pâtes alors... J'm'appelle Lilja. Et on prononce bien LilIa ! Sinon je t'égorge.>>

J'avais dit ca très sérieusement même si j'avais le regard amusé. Non, je ne l'égorgerais pas, j'avais du respect pour la personne qui m'offrait son hospitalité. Un minimum. de toute manière j'avais une dette envers lui.. Même si je n'étais pas sure de le faire, j'étais malheureusement aussi crapule que mon père.. sur certains plans.

Sujet: Re: Shot. /PV Matt / Mer 29 Déc - 17:30

Accepter d'accueillir temporairement chez soi et se montrer aimable avec une parfaite inconnue qui se pointe arme au poing et amochée, ça peut paraitre étrange à certains qui ne chercheront pas à comprendre le contexte et la renverront d'où ils vient ou bien l'enverront ailleurs définitivement parce qu'elle ne faisait pas partie de leur petit monde quotidien bien sécurisé sous cellophane et que l'on ne devait pas venir perturber. Mais lui n'était plus comme ça. Après avoir traversé un moment de galère totale dans la vie, vous voyez les choses différemment, profitant de chaque occasion comme si elle était la dernière puisque ça pouvait être le cas et aidant ceux qui en avaient besoin parce qu'un jour vous aviez été dans leur cas et que cela pourrait parfaitement arriver de nouveau suite à de la malchance. La remarque l'avait fait sourire quand à la prononciation et ce petit air de défiance qu'il y avait derrière mais il prit soin tout de même à la prononciation.

- D'accord Lilja. Que des pâtes alors, comme tu veux.

Le jeune homme ne tarda donc pas à lui servir tranquillement avant de poser l'assiette devant la chaise où elle s'était installée puis d'ajouter un verre.

- Eau, jus de fruit, soda ou bière ? C'est tout ce que j'ai à proposer.

Après tout il fallait bien qu'elle s'hydrate aussi un minimum non ? Donc autant dire que mieux valait boire un coup tout en étant au calme. Pour sa part le jeune homme ne tarda pas à entamer son carpaccio qui le ramenait presque à lui tout seul au pays, sous le soleil italien à entendre le chant des cigales et les voix presque chantantes parlant italien. il préférait boire du soda, après tout qui savait s'il ne serait pas joint plus tard dans la journée pour une mission ? Le jeune homme se devait d'avoir l'esprit clair.

- Excuses moi de ma curiosité, mais je peux avancer sans me tromper que ton prénom n'est guère anglo-saxon. De quelle origine est-ce ?

A son idée, c'était sans aucun doute quelque chose qui venait soit de l'Est, donc de pays slaves ou soit plus nordiques comme la Finlande ou la Norvège. D'ailleurs son accent aussi malgré son anglais impeccable et son apparence en générale lui faisait plus penser au fait qu'elle n'était pas originaire de cette île qu'était la majeure partie du Royaume-Uni.

Sujet: Re: Shot. /PV Matt / Jeu 30 Déc - 0:34

J'avais un air crispé lorsqu'il commenca à dire mon prènom et me détentit tout de suite car il fit bien attention de bien le prononcer.. Bon, j'avais bien vu qu'il avait souri, peut être un peu moqueur, il avait de la chance que j'étais détendue, sinon, je l'aurais tout de suite rattraper de se foutre de ce que je disais ! Que des pâtes oui. Au moins, ca restait dans le ventre un peu plus longtemps que le reste, et puis, qui n'aime pas les pates a part les pâtes elle même...? Ouai, vous saviez pas qu'elles se mangeaient entre elles. mais elles s'aiment pas en fait. Enfin bref, on s'en fiche un peu beaucoup quoi. Je le remercie discrètement lorsqu'il posa l'assiette devant moi. Je me sentais stupide, alors la, plus je me faisais discrète, mieux c'était. Il me proposa ensuite à boire. J'essayais vainement de comprendre pourquoi il faisait ca.. et j'allais lui poser la question, il allait l'entendre, c'était certain. J'étais curieuse de nature. Sauf pour une chose. Savoir pourquoi les batiments s'entre tuer. En vérité, je crois que si j'étais dans le batiment C, c'est que je n'y portais pas grand interêt. A part peut être trouver des clients. ou essayer de me construire une vie.. Voir simplement de me cacher de mon père. Mais j'y étais, et puis, ca m'amusais, de tuer ceux qui tuer parce que ils s'entre tuer entre eux. Un peu bizarre. En fait, le batiment A, il me faisait pitié, il se croyait super héro, et avec un égo sans doute surdimensionné pour cela, parce que franchement. Même moi qui m'adore, je me crois pas capable de sauver les autres. Et le batiment B.. Je les trouvais marrant, même si eux n'avaient pas plus d'intêret que nous. Mais de base, j'aimais bien les méchants. J'étais une méchante. Depuis ma naissance, et c'était prémédité bien avant ca. De toute facon, rien dans mon regard, mes manies, mes paroles ne pouvait faire de moi quelqu'un de gentil. Je n'étais pas forcement mal, mais pas forcement bien non plus. Et je m'en fichais assez. Comme ce matt à mon avis, car j'avais vu qu'il savait se servir des armes, et se battre vu sa facon de me mettre à terre et d'enlever mon chargeur.

<<- Euh Soda ? S'il te plait. >>

Me faisant le plus discrète possible, je pris l'assiete et une fourchette et piqua dedans. Tant qu'il mangeait lui aussi et qu'il ne m'observait pas, ca irait. J'étais comme un chat, je n'appreciais pas être observer quand je mange, surtout quand elle vient d'une hospitalité totalement improvisée. Et très agréable en plus. Il me demanda l'origine de mon prénom. Je froncais les sourcils et le regardais. Il s'interessait à l'origine de mon prènom lui ? Drôle de chose, peu de personne s'interessait à ca, l'origine d'un prènom. Je souris, le regarda de nouveau.

<<- De Norvège. Je suis Norvegienne pure souche, mais pas le chat hein.. >>

Ok, c'était stupide, mais je prévoyais la blague, je l'avais déjà eu quelques fois. En tout cas, non, il ne s'était pas trompé,il était vrai que mon prénom n'avait aucune connotations anglaises. J'allais alors lui demander si lui venait de Londres vraiment ou pas. S'il avait une origine particulière. Ca m'interessait, j'aimais bien les differentes cultures, ou autre. Mais je n'eus pas le temps. Je vis une ombre sur le mur du couloir par la porte du salon. Je froncais les sourcils. Je posais l'assiette, me levais doucement, repris une cartouche de balle dans ma poche et la mis dans mon pistolet. Je pris mon poignard dans l'autre main et la fourchette dans la poche.. Ben quoi, le couteau à bout rond ne serait d'aucune utilité, mais une fourchette. Il y avait des bruits de pas. Je lancais un regard perdu vers Matt. Pour savoir si oui ou non, il attendait des gens. Les ombres avancaient doucement. C'était bizarre, on pouvait dire que le pauvre Matt n'était pas chanceux aujourd'hui. J'approchais doucement aussi vers l'entrée. Arrivée doucement vers celle ci, cachée sur la gauche, je ne vis pas le coup arrivait dans le ventre. On pouvait le dire, un des intrus avait été rapide. Je compris alors.. c'était le même groupe qui m'avait mis un coup de poignard dans l'épaule. Je me relevais rapidement et regardais Matt avec un regard d'excuse. Oula, ils avaient quand même un air sadique ces gars. Pourquoi étaient ils revenus à l'assaut ? Cette fois, j'avais rien fait, et puis j'aurais attendu quelque jours avant de rappeller l'arnaqueur ! c'était totalement stupide, alors la question était que voulaient ils ?

Sujet: Re: Shot. /PV Matt / Jeu 30 Déc - 1:14

Drôle de début de journée tout de même. Mais bon vu le métier de Matt, les journées classiques tels que pourraient l'entendre les gens lambdas, ce n'était pas vraiment pour lui, alors aussi étrange que puisse paraitre l'arrivée de Lilja dans son appartement, pour lui ce n'était presque rien par rapport au domaine du plus étrange de ce qu'il pouvait vivre sur une journée. Et puis finalement ce n'était pas si mal de manger son repas avec quelqu'un pour une fois, même si l'invitée s'était invité elle-même. Et puis au delà de son air effarouché parce qu'elle était en plein lieu inconnue, celle-ci ne semblait pas particulièrement être une ennemie. Juste quelqu'un qui avait eut besoin d'aide sur le moment et qui comme tout à chacun dans sa situation cherchait simplement à continuer de vivre. La jeune femme se décida à prendre un soda et Matt lui servit tranquillement avant de commencer à manger. ce n'était pas tout ça mais il avait vraiment faim et ne pas contenter son estomac était une mauvaise idée. Surtout qu'il aurait sans doute besoin d'énergie tout au long de la journée, et peut-être même plus tôt qu'il ne le pensait.

- Une fille du Nord donc.

Comme quoi son sens de la déduction n'était pas rouillé. En même temps il était vrai que le stéréotype de la fille des pays du Nord blonde à longs cheveux et forte poitrines existait pas mal dans les pays occidentaux mais tout de même. Sur le coup l'idée concernant le chat lui échappa avant qu'il ne se rappelle qu'une des races de chats existante s'appelait le norvégien. Mais franchement si sa nouvelle connaissance ne l'avait pas relevé elle-même pour éviter toute remarque là-dessus, lui n'aurait pas fait le lien. Le repas se passait tranquillement et le Lilao allait répondre lorsqu'il remarqua soudainement des ombres sur l'une des portes... il n'eut cependant pas le temps de bouger que celle qui partageait son repas le faisait avant elle l'avait fait et se retrouvait de nouveau au sol. L'italien saisit son couteau alors qu'une voix s'éleva.

- Mais c'est bien simple, on vient achever ce que l'on a commencé. Comme ça tu ne viendras plus jamais réclamer ton flic... On dirait que ça paye bien, revendeur d'armes. Joli petite appart. Dommage que tu ne vas plus pouvoir en profiter.

L'homme pointa une arme en direction de Lilja mais avant d'avoir put tirer on l'entendit hurler de douleur. Le couteau venait de finir planté dans sa main et l'européen n'avait pas hésité à envoyer un bon coup pour lui faire percuter le mur, lâcher son arme, la récupérer et le viser. Les autres le regardèrent figés.

- Oh mais c'est qu'elle a un petit copain... Il espère faire quoi le minus avec une arme dont le cran de sécurité n'est pas retiré ?
- Le cran de sécurité... tu parles de ça ?

Sans hésitation le propriétaire des lieux retira la sécurité et chargea son arme, la pointant sur le front de l'abruti le plus proche de lui.

- Vous allez gentiment répondre aux questions et commencer par présenter des excuses à la demoiselle, sinon je vous assure que je n'aurais aucune gêne à faire sauter la cervelle de votre pote avant de vous foutre une balle à chacun de vous entre les deux yeux. j'ai été clair ?

Sujet: Re: Shot. /PV Matt / Jeu 30 Déc - 1:52

Une fille du nord oui.. Qui n'avait sans doute pas froid aux yeux. Il était vrai que j'avais les traits de mon pays, la peau pale, les cheveux blonds, les yeux bleus et la poitrine. Le nord quoi. Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais trouvé une certaine satisfaction lorsqu'il avait simplement dit " une fille du Nord donc ". Je ne pouvais pas l'expliquer. Ca me manquait la neige, la fraicheur, tout ca.. Mais là bas il y avait mon géniteur, pas ici. Et ca faisait sacrément la différence, donc la question de préférence ne se posait pas, chaque endroits avec ces caractèristiques que j'aimais. Ses pâtes étaient bonnes, il semblait que le jeune homme aime la cuisine italienne. D'ailleurs son accent donnait vraiment à croire que c'était un rital. On disait qu'ils étaient dragueurs, bien foutu et avec un certain égo. Pour le moment je n'avais vu qu'un des trois. Bien foutu, oh oui. Il fallait le dire, il avait tout pour plaire ce garcon, un minimum de conversation et d'intelligence, et une beauté naturelle.
Arrivée au sol, après m'être pris un agréable petit coup dans le ventre, je me relevais rapidement. Alors là, je l'avais pris trop mal. Mais ce ne fut pas le pire, ce fut ces paroles. Avait il été obligé de préciser mon statut de trafiquante. Je faillis m'étouffer avec ma salive. Lancant un regard furtit à Matt, je me sentais totalement stupide là.. Entre le coup de l'appart et du copain. Au début gênée, je fus tout de même vite en colère. Plus personne ne bougeait. Le dernier à parler, le rital, exprima des paroles qui me fit rire. Mais vraiment rire. Sauvage. C'était ca, j'avais un air sauvage sur le visage, comme chaque fois que la colère, se sentait. Mon arme à feu dans la main gauche, le poignard dans l'autre, j'approchais de l'homme qui m'avait donné un coup. J'étais à quelques millimètres de lui, juste à coté du flingue qu'il avait sur le front. J'avais un sourire méchant à la bouche. Le couteau descendit doucement sur le genou droit, et je commencais à parler.

<<- Premièrement, Tu n'es pas chez moi. >>

J'enfoncais le couteau dans sa jambe, et tout s'agita autour de nous. Les autres allaient bientot nous sauter dessus, je souris encore plus, montant mon arme a feu dans le groupe. Un geste et je tirais.L'homme qui s'était pris le couteau perdit quelque centimetres due à la douleur.

<<- Deuxiemement, j'ai une gueule à avoir un copain ? >>

J'enfoncais mon couteau dans son épaule droite. Il cria des injures qui me fit sourire. et là, ca commenca, Profitant de la situation, un de ses potes pointa un flingue sur Matt qui lui avait toujours son arme sur l'arnaqueur. Je réagis instantanement, donnant expres une béquille à Matt pour qu'il se baisse. C'était la seule chose que j'avais trouvé à faire plutot que le pousser. La balle était passée au dessus. L'arnaqueur qui était à genou commencait à s'en remettre, et tout le monde était un peu paumée. Un des copains s'approcha de moi, et je lui donnais un coup de poing dans le menton. Tout en disant à Matt.

<<- Ils ont trop de débilité pour s'excuser même sous un flingue. Après tout, ce ne sont que des pigeons avec un peu trop d'égo. >>

La bagarre pouvait commencer, mais c'est sur, eux n'allaient pas partir sans que je meurs, et sans doute que Matt meurs à prèsent, et je ne comptait pas les laisser partir.. Pas pour qu'on aille répéter partout que j'étais une trafiquante, et que je finisse en taule. Ils étaient trop dangeureux pour ma propre vie.

Sujet: Re: Shot. /PV Matt / Jeu 30 Déc - 2:41

Dans la vie se trouvait toujours des jours avec, et des jours sans. Manifestement, aujourd'hui se trouvait être pour le jeune homme un jour sans calme et avec des tas de visites surprises. Voilà pourquoi d'habitude le Lilao fermait la porte de chez lui lorsqu'il était présent à l'intérieur, pour éviter les visiteurs impromptus. Mais avec l'enchainement d'évènements, ce n'était pas vraiment la priorité qu'il avait eut en tête sur l'instant. De plus franchement quelle était la probabilité que quelqu'un d'autre face soudainement irruption chez lui ? Proche de zéro. Seulement voilà, le risque zéro n'existe pas et avec toute sa veine de la journée, à se demander s'il n'avait pas croisé un chat noir sans s'en rendre compte, c'était le jour où rien n'irait comme il le voulait.

L'homme commença donc à parler, pensant sans doute que la jeune femme était seule, et les mots revendeurs d'armes ne lui échappèrent guère. Voilà qui pouvait être intéressant, d'un point de vue personnel, s'entend. Par contre sa manière de réagir face à cet homme le fit sourire. Sadique... lui adorait ça faire souffrir lentement ses victimes... un point commun. La Norvégienne en profita pour remettre à l'heure les pendules de ces idiots, même si lui trouvait qu'elle avait une largement assez belle tête pour avoir un petit ami, mais bon ce n'était peut-être pas le moment de discuter de ça. Si la béquille le surprit, l'originaire de la botte eut un hochement de tête en comprenant l'utilité véritable de ce coup. Eh bien elle n'avait pas été longue à lui renvoyer l'ascenseur dt donc...

Pour autant ses pensées étaient juste. Comme le dirait si bien la chose dans les quatre fantastiques : c'est l'heure de la castagne !! Bon eh bien on allait pas faire dans la dentelle alors... Même si Matt aurait préféré avoir du temps, avoir des problèmes de voisinage n'était pas vraiment dans ses priorités... donc l'arnaqueur subit rapidement un coup du lapin et le troisième lui par contre se retrouva au sol avant que Matt ne fermes la porte à clé. On disait toujours jamais deux sans trois hein... eh bien il n'y aurait pas de troisième fois, parole de rital. Puis il bloqua l'abruti qui était encore conscient et commença par lui démettre l'épaule, ce qui le fit hurler.

- Oh... on dirait que tu as mal... Dommage pour toi, je ne ressens rien de mon coté... déjà que je n'aime pas les intrusions sans motifs... mais en prime m'attaquer et s'en prendre à une femme, je te félicite tu as gagné un ticket gratuit de souffrance...

Le coude ne tarda pas à être brisé. Personne n'a dit que ce jeune homme qui recevait des inconnues était sympathique j'espère...

Sujet: Re: Shot. /PV Matt / Ven 31 Déc - 2:04

Pour moi, c'était une journée pleine de merdes.. Comme d'habitude en fait, ca ne changeait pas mon quotidien contrairement à Matt ! En fait, on pourra sortir le champagne quand je ne me prendrais pas la tête avec une seule personne dans mes 24h, ou que j'aurais aucune blessure, car ca oui, même sans anarqueurs, je me faisais mal. J'avais vraiment l'aptitude pour. Du genre, une coupure sur le doig, un ématome au genou. Non vraiment, bref, il y avait toujours un truc qui faisait de ma journée une perfection impossible. Par contre, je ne pensais pas pour Matt que ce soit ainsi, du moins je ne l'esperais pas, et je ne préférais pas affirmer que cela ne pouvait pas être pire. Je ne pouvais pas juger, je ne connaissais pas son quotidien. M'enfin, si tout les jours il recevait des gens comme ca, cela ne m'étonnerait pas qu'il qualifie sa vie de totalement dingue à la limite agacante. Moi non plus ca me plairait pas !
J'émis un sourire en voyant l'arnaqueur se prendre le coup du lapin. Ouille, pauvre chou ! ca devait pas faire du bien, et autant dire que Matt n'y était pas allé de moins morte, autant esperer qu'il ait vraiment des sacs poubelles.. Je souri assez fortement lorsque j'entendis Matt. Un gros sadique. C'est que on avait de quoi s'amuser avec lui ! Le pauvre martyr hurlait à la mort. Plus d'épaule, plus de coude. Je secouais la tête, et regardais le second dernier survivant face à notre force surhumaine. Prétentieux..? Ben quand on voit le massacre, pas tant que ca si ? Alors que l'homme en face de moi souffrait pour son ami aussi, j'arrivais enfin à ne plus apprecier sa souffrance et à me mettre face au dernier. Il eut la même réaction et fu aussi rapide, j'allais lui donner un poing dans la figure qu'il arreta et il torda mes doigts, je serrais les dents jusqu'a sentir mon petit doigt lachait, ou la je reculais completement, entrain de sauter sur place comme si tout était normal. Ben j'avais mal quoi ! J'avais un peu oublier que ce salon devenait un lieu à cadavres ! Je crachais à la tête du casseur de doigt avant de lui lancer.

<<- Mais ordure, ca fait mal quoi !>>

Oui, bon, ca, on avait sans doute pas besoin de préciser. Il se ficha ouvertement de ma tête, et rajouta de son coté.

<<- Ben là, tu peux plus faire la catin.>>

J'avancais vers lui, bien décidé à en finir avec lui, mon poignard dans la main intact, le pistolet dans l'autre. La catin ? Vraiment, je fis un rire faux, et méchant. Moi catin, comme si j'avais envie de faire que ca, baiser tout le temps.. C'était pas mon truc, par contre vendre des armes oui ! Chercher l'erreur, il est vrai que beaucoup de femme auraient pris la première option dans ma situation. Je lui répondis.

<<- D'un, je suis ambidextre, désolée, et de deux, toi tu vas pouvoir demarrer ta carrière.>>

Avant même qu'il puisse réagir, Il se prit une balle.. Là ou je pense, autrement dire.. On voyait dans son regard qu'il avait les boules remplies de souffrances.. et qui tombaient. Outch. Au moins, moi j'en avais pas. Et il fallait avouer que ma phrase était quand même bien placée hein ! Le pauvre se mettait lui aussi à crier, je rigolais discretement devant cette pathétique scène. De quoi il se plaignait, sur sa balance, il paraitra légèrement moins lourd.. Rho puis non, il la vera pas sa balance. Sentant une migraine arrivait.. Bon, ok, c'est un pretexte bien que valable, je me devais de faire taire.. cette nouvelle femme! N'attendant pas, je pris mon poignard en pleine main, et Baf ! la cervelle. En plein au milieu de la tête. Autant dire que là, ca coupe tout de suite la respiration et que le souffle se tait. L'homme tomba à terre, les mains sur ce qu'il n'avait plus, et très fière de moi, je lui foutais un bon coup de pied dans le ventre. Non mais quel soulagement ca faisait quoi ! Je regardais alors Matt.

<<- J'espere qu'il te reste assez de sacs poubelles. >>

Sujet: Re: Shot. /PV Matt / Ven 31 Déc - 2:36

Un souci quelque part ?? Quelqu'un avait il dit que le jeune homme qui avait accueillit avec un léger sourire, une douche et un repas une jeune femme était un être sympathique ? C'était peut-être vrai... sous conditions... en l'occurrence devenir son ennemi n'était pas vraiment recommandé pour vivre en bonne santé. Ainsi que pour mourir sereinement. Parce que tout comme l'avait très bien comprit Lilja, non seulement l'italien était sadique, mais en prime, n'avait aucune gêne dans le fait de tuer quelqu'un. Personnellement il amena sa victime à tellement désirer la mort que l'originaire de la botte le fit supplier pour mettre fin à ses souffrances avant de l'envoyer vers Charon. Mais en effet, après ce vaste défouloir, il fallait maintenant débarrasser l'endroit de ces cadavres. Ce qui devait être fait, inutile de le dire, de manière discrète et efficace, pour ne pas alerter le voisinage.

Les deux jeunes gens s'observèrent un instant, lorsque l'idée des sacs poubelles fut avancée, puis Matt partit dans ce qui semblait être un placard à balai et en ressortit des sacs de 200 litres. Pour faciliter le passage à l'intérieur, le Lilao du complètement briser les articulations des corps et agir vite, de manière à ce que la rigidité cadavérique ne vienne pas tout gêner. Une fois les corps dans les sacs fermés et bien opaques, le propriétaire nettoya les lieux du sang qui se trouvait sur le sol avant de descendre avec l'aide de sa nouvelle connaissance du jour les corps dans le coffre de la voiture. Puis il démarra et se rendit jusqu'à des vieilles usines. Ce lieu lui avait été révélé au cours d'une ancienne mission où il espionnait des petits escrocs locaux. Le coté pratique de ce bâtiment abandonné se trouvait dans le four qui était encore en bon état de marche. Cela ferait un excellent moyen de faire disparaitre ces pauvres types. Les trois corps y furent envoyés avant que le tout ne se mette en route, de manière impitoyable.

- Je crois que c'est ce qui s'appelle partir en fumée.

Sujet: Re: Shot. /PV Matt / Lun 3 Jan - 0:24

Je ne savais pas vraiment l'insensibilité à tuer pouvait se construire. Une éducation, un choc mental, de la folie, ou peut être la normalité ? Si un être humain n'avait aucun mal à laisser mourir quelqu'un dans le froid, alors il devait en avoir encore moins a tuer une ordure qui profiter des autres. Logique non ? Du moins, c'était la mienne, mais c'était aussi mon éducation, mon choc mental, ma folie et ma normalité. Le sadisme non plus n'était rien. Personellement, ca dépendait du cas. Ce genre là, plus il souffrait et mieux je vivais. Alors qu'une personne que je devais abattre, juste parce qu'elle avait quelqu'un chose qu'il ne fallait pas, je l'empoisonnais avant qu'elle ne s'endorme à jamais. Matt pouvait fonctionner ou pas comme ca, je m'en fichais, il était ce qu'il était. Je regardais Matt alors que l'on était enfin tranquille. Il avait bel et bien des sacs poubelles, houra, on pouvait sourire. Non parce que je veux pas dire mais suffisait que quelqu'un entre à cet instant.. Et là, après un cri sans doute d'horreur, il aurait fallu calmer la situation, tuer la personne, et tout ceux qui serait descendu voir ce qui se passait. Vous vous imaginez un peu le bordel.. Ben moi, un peu trop, alors tant mieux. Matth s'épris d'une tâche dont je me passais cordialement. Casser les articulations, j'ai cru que j'allais vomir rien qu'aux bruits, même en me tournant. Dans les squats ou en norvege, on se contentai simplement de les balancer dans l'eau, les bruler, ou sortir les corps aux moment les plus propices.. Mais là... C'était vraiment déguelasse, et je pesais mes mots. Ca me donnait des frissons partout, comme la pensée de mourir enterée vivante... Ma plus grosse phobie sans doute.. Bon, elle, elle me procurait crises d'angoisses, pleurs, cris.. Alors que ca, non, c'était beaucoup plus paisible comme réaction. Je décidais de l'aider à nettoyer pour éviter ce genre de vision en face de moi. Le sang enlevé, on descendit notre paquet cadeau qu'on fourra dans le coffre de la voiture. Je ne savais pas ou on allait, ca me faisait bizarre de monter dans une voiture, j'avais tellement pris l'habitude de marcher tout le temps pour me rendre là ou je devais aller.. La voiture, c'était comme un renouveau pour moi ! Je le suivais sans savoir ou on allait. On arriva alors devant un grand four, et je compris ensuite. On allait les bruler. Belle idée, j'esperais seulement ne pas finir ainsi à mon tour. Je me demandais combien de corps avaient cramé dedans.. Question sans doute bizarre, mais c'était mon genre ce truc. Il y avait un grand blanc depuis la mort des escrocs, et Matt parla enfin. Je soupirais. Et bien, j'en avais des dettes envers lui, après aussi peu d'heures passées ensemble.

<<- Merci.. Et désolée, je pensais qu'ils étaient repartis et qu'ils avaient eu ce qu'ils voulaient.. J'sais pas vriament quoi faire pour te remercier, 'fin voilà.. >>

La je me sentais réellement pitoyable. Il fallait sans doute que je parte rapidement. Il m'avait beaucoup donner en peu de temps, l'hospitalité, la protection, un début d'amitié peut être. Je soupirais. Je me montrais rarement sensible à ce que l'on m'offrait, mais là, ca avait été beaucoup, dans un moment ou j'en avais besoin. Je me retournais pour repartir, cette chose enfin finie. Ca faisait du bien, de me savoir débarasser d'un problème en moins.

Sujet: Re: Shot. /PV Matt / Lun 3 Jan - 0:48

Il y avait des activités habituelles, et d'autres qui l'étaient beaucoup moins. En l'occurrence pour le jeune homme, si tuer n'était plus vraiment quelque chose d'exceptionnel, devoir nettoyer une scène de crime l'était par contre. Surtout que cette scène eh bien c'était chez lui. Alors forcément il n'avait pas tellement d'autres choix que de se retrouver à rendre à son appartement son apparence habituelle. Bah au pire il pourrait toujours demander ensuite à une des personnes du bâtiment B chargée du nettoyage de passer par chez lui pour finir de faire disparaitre toute trace. mais là au moins à l'œil nu on ne pouvait pas deviner ce qui s'était passé en ces lieux. D'un autre coté l'information que lui avait donné l'un des imbéciles entré chez lui était précieuse. Ainsi donc sa nouvelle connaissance faisait dans le marchandage d'armes. D'un coté cela le rassurait, elle n'irait pas balancer ce qui avait eut lieu ici même si avec le fait que c'était avant tout elle qui était la principale visée de ces connards, sans doute ne l'aurait elle pas fait de toutes les manières imaginables. Sinon expliquer en quoi elle était impliqué aurait sans doute été difficile.

Le silence régna effectivement en seul maitre entre les deux jeunes gens jusqu'aux moments où ils furent débarrasser des corps. Sans doute une manière de ne pas trop attirer l'attention, même s'ils n'étaient qu'à deux. De plus le Lilao n'avait pas véritablement grand chose à dire, alors parler pour combler les blancs, ce n'était pas vraiment ce qu'il faisait de mieux. Loin de là. Lui préférait appliquer : si ce que tu as à dire est moins beau que le silence, alors tais-toi. Ce ne fut qu'une fois les cadavres devenus cendre que l'un et l'autre s'adressèrent de nouveau la parole. La réaction de Lilja le fit rire.

- Ne t'excuses pas va. Cela a eut le mérite de mettre du piquant dans ma journée qui se révélait banale à mourir et puis toi et moi nous nous en sortons bien non ? J'aurais bien dit qu'il n'y a pas eut mort d'hommes mais au contraire justement ce n'est pas ce qui a manqué.

Puis réfléchissant une seconde.

- Personnellement j'ai une bonne idée de ce que tu pourrais faire, vu ton métier. J'ai besoin de quelques armes à titre personnel. Je n'en ai pas et on dira que je préfère avoir une sécurité plus grande qu'un couteau à cran d'arrêt.

Même si entre ses mains, rien que cela devenait déjà quelque chose de très dangereux. Comme toute armes d'ailleurs, voir même s'il n'en avait pas. Mais on dira que selon les situations, certaines étaient plus adaptées que d'autres.

- Ne t'en fais pas, ce n'est pas moi qui irait juger le travail de quelqu'un. Chacun est pour moi lire de faire ce qu'il souhaite. Peu m'importe à quoi tu occupes tes journées, en dehors de ça tu as l'air très sympa donc je ne vois pas pourquoi je m'en formaliserais. surtout au vu de ce que l'on vient de faire.

Sujet: Re: Shot. /PV Matt / Dim 16 Jan - 1:13

J'éclatais de rire. Bien que Matt ais un humour bien particulier, il me sortait toujours un ricanement. Et là, il fallait le dire, c'était drole. Il était vrai que l'on s'en était bien sorti. J'appréciais ce garcon, il était agréable, simple, naturel, et.. meurtrier. Ce que peu d'humains assumaient. Après tout, nous étions des tueurs, dès notre créatoin dans ce monde de fous. On se tuait a force de vouloir combler le temps, pour éviter l'ennuie. Comme dirait un groupe francais, pour fêter le millènaire, les hommes s'ennuient sur la terre. Je m'arrêtais cependant, écoutant sa demande. Alors, ca c'était vraiment pas bien jouer. Cette saleté d'arnaqueur qui avait dit ca à tout va.. Je pourais m'y opposer, mais je m'étais arrêter en plein milieu sans même réagir. Alors que j'aurais pourtant pu faire un truc du genre " euh non mais je sais pas où il a trouvé ca hein, mais je trafique pas d'armes ".. Sauf que non, je ne réagis, je devrais m'entrainer à faire ca au cas ou je serais devant un flic. Je dégluti difficilement. Je ne savais pas pourquoi ca me gênait autant. Après tout, en dehors de mon squat, c'était ma vraie première relation que je créais avec quelqu'un, autant dire, que j'aurais apprécié qu'on apprenne à se connaitre et que ce détail soit apparu plus tard, voir jamais.
Bref, je froncais les sourcils, devrais je accepter, ou dire oui, et partir, comme si rien n'était, faire la fille qui ne remercier pas et oublier totalement cette journée.. Bien que non, pour une des rares fois j'avais failli perdre la vie, alors elle resterait sans doute dans ma tête jusqu'a ma mort. Bon, j'hochais la tête comme si je lui répondais alors qu'en fait pas du tout. J'allais lui vendre, au final, ce n'est pas lui qui irait me balancé, parce que sinon, j'en avais des choses à dire s'il le faisait.. bien que je n'étais pas comme ca, je me fichais de ce que les gens faisaient de leurs journées, catin, tueur en série.. Ce qui compte, c'est savoir s'il y a autre personnalité à coté. quelque chose de plus... hum.. comment dire ? sain ? Je soupirais.

<< - Bon.. et tu veux ca pour quand ? d'ailleurs tu veux quoi ? parce que ca se trouve, il y a en rabe. Enfin bref, le genre d'info qu'il me faut... On peut pas dire que ce soit un metier, c'est.>>.

La misère. Rien de plus, rien de moins. Ceux qui ne sont pas dans la misère ne vendent pas, ou alors juste parce que c'est leur truc, ils aiment ca.. mais vendre des armes, je trouvais ca personellement moins beau voir agréable que vendre de la drogue douce. Dure, c'était une autre histoire. Après tout, savoir que ils s'en serviront pour tuer.. Et puis, c'est ma seule ressource, que j'ai, à laquelle j'ai accés. Alors je profite. de ca, et surtout de la violence qui se propage chez tout le monde de nos jours. Je profite de leurs faiblesses, je profite de la prochaine mort des autres. C'est morbide, mais tellement réaliste !

<< - et toi c'est quoi ton truc dans la vie ? >>

Sujet: Re: Shot. /PV Matt / Lun 17 Jan - 2:21

En effet les choses auraient tout à fait put être vues de manière différente. Après tout ils venaient quand même sur un début d'après midi liquider trois personnes au moment du dessert ou presque et de les faire disparaitre à tout jamais. La majorité des personnes "normales" auraient été complètement choquées par ce qui avait eut lieu, et seraient en fait sans doute morts en fait avec ces abrutis armés rentrés sans prévenir dans un appartement. Ils auraient effectués un mouvement de trop et game over comme on disait si bien sur cette île de grande taille des amateurs de thé et berceau du football. En tous les cas cette nordique semblait plus ou moins apprécier sa vision du monde.

Pour autant il n'échappait guère à Matt que Lilja ne savait pas trop réagir au fait que cette connaissance qui l'avait aidé connaissait des choses qui pouvaient être embarrassante. Pour autant celle-ci après un temps finit par réagir comme une professionnelle face à un client. Cela lui amena un sourire face au fait que l'un dans l'autre chacun trouvait un bon moyen de continuer son job, et aussi de connaitre une nouvelle personne.

- Je ne pense pas que tu en auras en stock, ou sinon c'est que tu prévois vraiment tout ce qui est possible. Ce n'est pas une petite arme qu'il me faudrait. Vu la difficulté pour en avoir, je te laisserais trois semaines. Je veux un Desert Eagle .50 AE. Si possible avec un silencieux.

Une arme de point, l'un des pistolets les plus puissants qui existe. Sur une personne qui ne portait pas de protection, ou peu, c'était soit la mort assurée directe et sans douleurs, soit une assurance de telle hémorragie que la personne touchée mourrait en quelques minutes. la question ne le surprit pas vraiment. Après tout c'était légitime. De plus entre personnes qui n'obéissaient pas vraiment aux règles du système, on pouvait se faire confiance non ? De toute manière, ils étaient complices maintenant, qu'ils le veuillent ou non.

- On dira que je suis un soldat, un combattant. C'est une bonne manière de résumer les choses. On me donne un ordre, une mission et j'essaie de la mener à bien. Je me moque de qui est le commanditaire, et du pourquoi, j'ai juste à réussir mes objectifs. Mais ce n'est souvent pas sans risques. Comme tout soldat je peux mourir à tout moment, d'où mes connaissances en combat. C'est vital pour moi.

Le Lilao retourna tranquillement vers son véhicule dans lequel ils montèrent tous les deux. De toute manière il n'y avait plus rien à faire là, et son appartement serait définitivement un lieu plus sur que cet endroit pour une conversation privée. Après tout leur mode de vie à l'un et l'autre était la clandestinité. Même si lui semblait bien mieux couvert que cette jeune femme par derrière.

- Ça fait longtemps que tu fais ça ? Survivre dans l'obscurité en vendant des objets de mort à ceux qui les recherche afin de subsister dans des conditions précaires ? Il y a plus lucratif, payeur et sécurisé dans l'illégalité que ça, alors pourquoi ce choix ?

Sujet: Re: Shot. /PV Matt / Jeu 3 Fév - 0:00

Je regardais Matt. J'étais peut être avec un tueur en série, s'était marrant quand on se le disait dans la tête, être à coté d'être un tueur en série. M'enfin je ne jugeais pas les gens comme ca. En tout cas, il s'y connaissait niveau arme. Et ca c'était interessant à mes yeux, il n'était pas banale. J'aimais les personnes étranges. Celles qui étaient ou faisaient tout comme des marginales. Elles avaient une vision bien différente et personelle du monde. Cela n'était pas à négliger bien évidement. Dans tout les cas, un Desert Eagle AE, c'était encore moins banal. Mais un bon choix de qualité. Heureusement, j'avais envoyé depuis longtemps une commande au fournisseur de mon père, lui demandant un peu de tout. Mais bon, norvege - londre, on peux pas dire que ca se fasse sans temps. Le risque était grand, et on avait jamais de nouvelles du fournisseur.. suffit qu'il soit suivis, on y est directement lié. Donc autant éviter les ennuies.

<<- Laisses moi une petite semaine.>>

Je le regardais étrangement. Ah ben ca m'étonnais pas alors que il réagissait à peine face à mon statut. En gros un tueur mais pas en série. Voyez, j'y étais très proche. Il n'y avait pas de mal à tuer, après tout, la plupart du temps, c'était des raisons valables pour les meurtres. Une frustration, un mensonge, toujours quelque chose qui blesse. Et on ne vit mieux que par soi même, alors il n'y avait aucun choc à être égoiste, et à tuer pour vivre bien. Bon, je n'étais pas pour la peine de mort, c'est tout à fait different, être en prison est censé être une punition, si mourir à la fin de sa punition est obligatoire alors ca n'en n'est plus une vue qu'elle est faite pour se finir un jour, et montrer qu'on apprend des erreurs grâce à la liberté. Hors, tuer sois même ou grâce à un intermediaire, était plus.. personnel, plus justifié.

<<- c'est trop chou les tueurs. >>

Je m'assis à coté de lui dans la voiture. Je regardais une dernière fois ou résidaient les cendres de mes anciens ennemis. Sa question me choqua. Je continuais donc de regarder dehors, entrain de réfléchir à une réponse, que moi même je ne savais par quoi lui répondre. Hors je n'avais pas de réponse. J'avais pris ce qu'on m'avait donné dès ma naissance. ce qui faisait que j'avais un air de la rue, un air de sauvage. Rien que mon premier cri était rempli du plomb des armes, rien que mes premiers pas étaient remplis d'amertume. Rien que mon premier mot avait été dit avec méfiance.

<<- Beaucoup disent un de perdu, dix de retrouvés. Ben tu vois, moi, c'est une de trouvée dix de perdus.. Enfin, sans doute plus, c'était pour montrer quoi.>>

Une note d'humour qui ne me donna pas le sourire. Au contraire. Je continuais.

<<- On choisis pas tous son destin. j'ai vécu dans les armes, j'ai grandi avec elles. C'était ma première vue à ma naissance, c'est ma lumière. Et puis la chose la plus riche de la vie, n'est elle pas de controler la mort ? Les drogués se créent un monde, les gens légaux se mettent ou affiche pour ne pas voir une réalité et les vendeurs d'armes se tirent la vie dans la gu*ule. Qui est le plus réaliste ? Et comme on ne se contente que de ce que l'on a, de toute manière, même si je voulais me voiler la face, il n'est pas question de choix.>>

Je regardais de nouveau dehors, en essayant d'imaginer une autre vie, en essayant d'avoir des souvenirs avec les autres, avec l'amour et l'amitié, avec les enguelades d'adolescentes et le shopping. J'essayais, mais les personnes dans cette voiture avec une apparence banale n'avaient pourtant rien de normal.

Sujet: Re: Shot. /PV Matt / Jeu 3 Fév - 0:45

Matt avait reprit le volant et se concentrait sur la route tout en discutant préférant rester silencieux tant que les bruits du moteur ne couvriraient pas leurs paroles pour des personnes extérieures. Il aurait été idiot de mourir d'un accident de voiture après avoir survécu à un assassinat non. Lilja n'était pas vraiment en tort par rapport à ses pensées. Après tout vu le nombre de personnes qui avaient déjà périt sous ses coups ou sous ses balles, sans doute pouvait il être considéré comme un tueur en série. Sauf que lui ne l'était pas officiellement et ne s'était jamais fait prendre. Le fait qu'elle assure l'avoir en une semaine lui tira un léger sourire.

- Eh bien en tous les cas, si tu as vraiment mon arme dans si peu de temps, je sens que je pourrais être tenté de te laisser un bonus pour la rapidité. J'ai toujours apprécié le service de qualité.

Les deux jeunes gens s'étaient bien trouvés. Un soldat qui avait besoin d'armes et une fille qui en faisait le commerce. Ils ne pouvaient que s'entendre et vite nouer des liens professionnels au minimum. Après peut-être que cela conduirait à plus, on verrait bien ce que cela deviendrait. Après tout au niveau de ça le Lilao était une personne très ouverte, absolument pas dérangé et encore moins encombrés d'idées stupides concernant l'amour où ce genre de conneries insipides. De toute manière ça n'avait jamais été pour lui ce genre de choses. Depuis toujours il est resté quelqu'un de très libre et ça ne risquait pas vraiment de changer. La vie est courte. D'autant plus dans leurs jobs respectifs alors l'italien la vivait à fond et ne s'embrouillait pas dans les prises de tête.

- Je dirais que c'est une manière de voir les choses. Moi je dirais surtout que ceux-ci ont une vision bien plus claire du monde. Le but de toute vie est de finir. Les tueurs en ont largement plus conscience que la population lambda.

Lilja reprit ensuite la parole, répondant à l'une de ses questions avant qu'il ne redémarre. oui, on avait pas tous le choix de ce que l'on voulait faire, c'était certain. Le Destin pouvait s'imposer à nous quelque fois avec une telle force qu'y résister était de l'ordre de l'impossible. on avait pas d'autre choix que de faire avec ces données nouvelles t de s'adapter pour survivre. Preuve en était que lui ne se serait jamais retrouvé ici à discuter avec celle-ci si sa mère était restée en vie. Tout comme son choix de vie aurait été différent et sans doute non pas autant motivé par la vengeance.

- Oui, le choix ne nous appartient pas toujours, c'est certain. mais c'est à nous ensuite de savoir tourner la situation dans laquelle on est propulsés malgré nous à notre avantage de la plus vaste manière possible en tirant chaque aide qui se trouve dans ce qui parait être une situation merdique.

Le duo finit par arriver et revint jusque l'appartement. ils évitèrent de marcher dans les traces présentes sur le sol et refermèrent la porte avant que le jeune originaire de la botte ne se décide à nettoyer les dernières trace de ce qui avait été une triple exécution. Cela lui amena d'ailleurs un exemple par rapport à ses paroles précédentes.

- Tiens regardes, on aurait très bien put finir tous les deux morts sur le sol, dans mon couloir à cause de ces trois abrutis. Au final ce sont eux qui sont partis rejoindre Charon, tu as récupéré ton pistolet et en prime tu croises quelqu'un avec qui tu vas pouvoir faire des affaires. Elle est pas belle la vie ?

Sujet: Re: Shot. /PV Matt / Mar 7 Juin - 23:55

Non, on était bien loin d'une blague, je pouvais bien lui avoir son arme en une semaine. Il ne me suffisait que de contacts discrets pour tout de même ne pas être reperée par mon père. Il fallait ouvrir un autre réseau que la norvège. Heureusement j'avais quelqu'un qui m'aider ,et un traitre d'un coté. Cette personne était les deux à la fois. Elle continuait d'assister mon père presque comme un bras droit. C'était dangeureux, cela pouvait être de l'espionnage envers moi. Ou envers mon paternel. Donc dans tout les cas, je n'aurais pas de mal à lui fournir son arme. Peu fin de compte m'importait réellement la raison du pourquoi il lui fallait ca. Parce que moi, il fallait que je survive, et c'était bien la seule pensée que j'avais. Cependant, je ne voyais pas l'interêt d'un bonus pour un temps. De mon coté, j'avais toujours été éduquée de facon à ce que la rapidité soit le mot d'ordre. ENfin, si encore une fois on pouvait parler d'éducation.

Oui, c'était clair que aimer les tueurs, c'est une facon de voir la vie, mais les gens autour paraissaient si insipides, je n'y avais jamais été habitué, Alors je les voyais un peu comme des pions de la société, mais d'un autre coté comme les plus valorisés, je les enviais aussi. Il avait un toit, leurs problèmes étaient qu'il ne fallait pas qu'ils dépensent trop pour les cigarettes le lendemain, pour pouvoir aller au cinéma avec l'ami, ben oui, c'est plus marrant, puis ils savaient un peu ce qui pouvait se passer dans une vie normale. Enfin d'un coté, je n'étais pas non plus un extraterrestre, enfin peut être qu'un jour je serais comme eux. Au fond de moi, même si j'aurais du mal à l'avouer, j'en revais un peu plus chaque jours. Faire des repas de familles, avoir un travail, tout ca.. Au fond de moi, mais c'était limite si je m'en rendais compte.Cela arrivait une fois par an, et encore.

Tourner la situation ? Qu'est ce qu'il racontait ? Comment pouvait on menait notre pssé à notre avantage, lorsque l'on connaisait celui des deux jeunes gens présents.Comment rattraper une vie qu'au final on n'avait pas demandé. Qui demandait de vivre ? personne. Chaque aide ? Mais qui nous disait qu'une aide n'était pas hypocrite ou ne cachait pas quelque chose ? Oui, je fonctionnais sous la méfiance, et oui, ca me fermait à clé bien des portes, mais il fallait être réalistes, on ne savait rien des gens, et de leurs intentions. Ou alors peut être que je faisais passer du pessimisme un peu trop poussé. Je ne lui répondais pas, n'osant pas lui dire que je ne voyais pas trop ce qu'il racontait. Peut être parlait il du genre d'aide comme lorsqu'il m'avait proposé une douche. Ou..bref. Arrivés, je remontais avec lui en haut, je ne voyais pas vraiment pourquoi, pourtant, j'aurais très bien pu faire demi tour. Et non, visiblement j'étais aussi invitée à le suivre une fois de plus. Nous ne parlions pas depuis un petit un moment lorsqu'il reprit la parole alors qu'il néttoyait le sol. Je restais quelque secondes, là, à réfléchir. La vie ? Belle ? OUi, quand vous fumiez un joint, oui, quand vous êtes tellement ivre que vous ne calculez plus rien, mais en soit, la vie comportera toujours un détail mélancolique. J'haussais les épaules.

<< - Ben, ouai, si on veux quoi.. Enfin sérieusement, il y a rien de plaisant à faire une affaire, une fois de plus, c'est.. c'est.. Si tu veux.. Je sais pas.>>

Je ne savais pas si la vie était belle ? Si, aujourd'hui, j'avais pu mangé, me lavé. Si, ca c'était fantastique de se sentir integrée à la population, mais sinon, demain, tout recommencera comme tout les jours habituels. Matt vivra sa vie, moi la mienne, je le reverais pour l'arme, et il m'oubliera sans doute, en attendant, j'allais pas poussé ma vie autre part, je n'en n'avais pas les outils ,alors la vie est belle.. Surtout avec les autres ?

Sujet: Re: Shot. /PV Matt / Mer 8 Juin - 18:41

Tueur. Pour la plupart des gens, ce métier n'était pas une chose qui était valorisante, ou même qui devrait exister. Les personnes qui entraient dans ce métier étaient vu comme mauvaises, malsaines, et dans les films ils étaient bien souvent les "méchants" de l'histoire qui finissaient toujours soit par mourir, soit par se faire arrêter par la police. Pourtant dans ce monde tout est relatif, et on en avait ici la preuve dans cette répartition justement des points de vue. Tuer une personne sans avoir de motif précis était un crime, mais lorsque dans l'exercice de ses fonctions un policier pouvait venir à tuer un autre homme, c'était une chose normale. L'être humain est si complexe dans sa manière de voir les choses que celui-ci est sans doute une contradiction vivante. Les règles existent, mais avec des tas d'exceptions. Quand ne se trouvaient pas des exceptions aux exceptions qui ramenaient donc à la règle. Pourtant ce métier ressemblait à tous les autres. Chaque jour qu'on l'exerce, comme toutes les personnes, on pointe. La seule différence, c'est qu'après on tire.

Après bien sûr la fameuse barrière morale de l'être humain, celle qui l'amenait comme toujours à essayer de séparer les éléments entre bien et mal pouvait être un problème, même si cette idée en elle-même faisait assez sourire Matt. Pourquoi donc s'acharnait donc t-on a essayer de démontrer qu'il fallait agir d'une façon ou d'une autre si au final nous n'étions nous-mêmes qu'un subtil équilibre entre l'un et l'autre ? Les choses que l'on essayait de vous inculquer n'étaient que des barrières pas très utiles au final. Son avis on ne peut vraiment se le forger qu'en existant et en vivant les choses, en prenant des décisions et analysant ensuite les conséquences de celles-ci. En tous les cas les paroles de l'italien n'avaient rien à voir avec le passé, que l'on ne pouvait plus changer, ni le futur qui était bien trop incertain, mais entièrement avec le présent. Dans chaque situation il fallait voir ce qui pouvait être fait de manière à faire que le tout nous soit le plus favorable possible. La réponse de sa nouvelle connaissance le fit sourire.

- Tu n'as pas l'air convaincue. Mais ce n'est rien. Je comprends, pas de soucis. Disons juste alors que l'on s'en sort bien par rapport à ce que ça aurait put être. Détends toi un peu. On ne va pas subir une seconde agression dans la seconde, et je crois que tu as comprit que je n'étais pas ton ennemi.

Pourtant celle-ci restait méfiante, ou du moins c'était l'impression que lui avait de tout cela. Peut-être ne fallait il pas trop en demander à celle-ci qui apprenait seulement à le connaitre, bien qu'en fait ils n'aient pas vraiment parlé de l'un et de l'autre. En même temps ce n'était pas comme s'ils en avaient eut le temps véritablement. Peut-être fallait il remédier un peu à cela.

- Donc en temps normal, tu vis dans la rue ? Tu n'as pas essayer depuis de te trouver un petit quelque chose, ne serait-ce qu'un petit studio meublé ? Je sais que dans notre branche, ce n'est pas forcément notre priorité, mais le meilleur moyen de paraitre incognito, c'est de sembler être comme tout le monde. Par exemple ici tout le monde croit que je suis juste un jeune célibataire qui vient de s'installer dans son appartement après avoir eut son job est qui est sans histoires.

Sujet: Re: Shot. /PV Matt /